Entre le 6 août 1991, date de publication du tout premier site web par l’informaticien britannique Tim Berners-Lee et aujourd’hui, on dénombre plus d’1,6 milliards de sites web dans le monde .
Ce chiffre témoigne d’une dématérialisation de plus en plus importante qui touche autant le secteur privé que les services publics.
Pour preuve, en 2017, le gouvernement français lançait le programme « Action publique 2022 » visant à transformer l’administration afin d’améliorer, entre autres points « la qualité des services publiques ». L’annonce de la dématérialisation de nouvelles démarches « pour simplifier la vie quotidienne des Français » comme les ordonnances médicales (expérimentation en 2019), l’inscription sur les listes électorales (en 2019), l’inscription scolaire dans les collèges et lycées (d’ici 2020), la création d’entreprise (en 2021), les procédures judiciaires… s’inscrit dans un processus de dématérialisation générale des démarches en ligne avec l’objectif d’atteindre les 100% en 2022 .
Nous le voyons, les perspectives offertes par ces contenus numériques pourraient représenter un moyen formidable d’inclusion dans la société pour les personnes en situation de handicap. Mais au même titre que pour le cadre bâti, ces sources d’informations électroniques (contenus web, applications mobiles, documents bureautiques…) se doivent néanmoins de respecter des principes d’accessibilité sans quoi elles pourraient se révéler être des barrières infranchissables, excluantes, discriminantes.
Conscient de la portée universelle d’Internet et du Web mais également de la pluralité des usages, le consortium international W3C (World Wide Web Consortium) définit, dès 1997, le principe d’universalité du Web en précisant que « le pouvoir du Web réside dans son universalité.
Le Web se doit d’être accessible et utilisable par tous les utilisateurs en général, et donc par les utilisateurs en situation de handicap en particulier.
L’accessibilité du Web signifie que les sites Web, les outils et les technologies sont conçus et développés pour que les personnes handicapées puissent les utiliser. Plus précisément, les gens peuvent :
• percevoir, comprendre, naviguer et interagir avec le Web, contribuer au Web L’accessibilité Web comprend qui affectent l’accès au Web, notamment :
• auditif
• cognitif
• neurologique • physique
• discours
• visuel
Pour en savoir plus cecité ABC-new-VPDF-OK_Access