Lors des 21ème journées Françaises de l’épilepsie, une journée est ouverte à toutes les personnes concernées par l’épilepsie organisée par médecins, chercheurs, épileptologues et associations,vendredi 19 octobre 2018.
Entrée libre.
Les JFE sont destinées aux professionnels de santé . Ceux qui vivent avec l’épilepsie ont aussi besoin d’être informés et d’échanger : les personnes atteintes d’épilepsie, leurs familles et les professionnels qui interviennent auprès de personnes épileptiques.
C’est pourquoi, comme chaque année, les associations organisent en partenariat avec la LFCE un temps ouvert à tous vendredi 19 octobre 2018 de 10h30 à 18h Centre de Congrès 50 Quai Ch de Gaulle – Lyon
Des rencontres sont prévues avec les associations avant et après les conférences, possibilité de discuter avec les représentants d’associations et d’organismes. Documentation, prise de contact.
L’épilepsie est la deuxième pathologie neurologique en France, après la maladie d’Alzheimer, touchant 1% de la population, 700 000 personnes de tous âges. Elle se caractérise par la répétition de crises imprévisibles, soudaines, souvent très brèves, d’origine cérébrale et liées à des décharges anormales au sein de réseaux de neurones que l’électro-encéphalogramme peut enregistrer. La forme de ces crises peut être très diverse, selon les réseaux de neurones concernés, mais habituellement semblable chez une même personne.
http://www.fondation-epilepsie.fr/comprendre-epilepsie/quest-ce-que-cest/
Le coût global de l’épilepsie, maladie chronique, est estimé à 0,2% du PIB
Les personnes épileptiques sont souvent dans une situation difficile :
150 000 résistent à tous les traitements (épilepsies pharmacorésistantes)
50% des épilepsies débutent avant l’âge de 10 ans fragilisant l’accès à l’éducation
Un tiers des adultes est sans emploi.
100 000 sont des personnes âgées dont la dépendance est accrue du fait de la maladie.
3 000 meurent chaque année faute d’une prise en charge adaptée.
75 000 sont en établissement médicosociaux pour enfants ou adultes.
200 000 ont une déficience intellectuelle et/ou des troubles du spectre autistique.
A cela s’ajoute une méconnaissance de la maladie qui conduit la plupart des personnes qui souffrent d’épilepsie à vivre avec la double crainte de la crise et du regard des autres.