Les troubles des apprentissages verbaux et non verbaux, regroupés sous le vocable des troubles « dys » ou des handicaps invisibles (troubles du langage oral ou écrit, troubles praxiques, déficits attentionnels…), sont le plus souvent repérés dans le cadre scolaire, en maternelle ou en début de primaire.
Ces troubles neuro-développementaux, peuvent être isolés, et survenir sans facteurs de risque, avec parfois des prédispositions familiales.
Ils sont néanmoins surreprésentés et souvent associés, dans la population des enfants nés prématurément ou ayant eu des conditions de naissance difficile, suivis précocement par les réseaux périnataux et les CAMSP.
Certains de ces enfants peuvent être adressés en CAMSP à partir de 3-4 ans avec des troubles déjà suspectés, mais chez d’autres sont observées en amont des particularités de développement.
La question posée au cours de ces journées est de savoir si certains signes précurseurs de difficultés d’apprentissage peuvent être repérés précocement, et comment construire une prise en charge précoce qui pourrait en limiter l’impact.
Les troubles de la construction sensorimotrice, les troubles neurovisuels et les troubles de l’oralité, présents fréquemment précocement dans cette population, pourraient-ils favoriser l’émergence de ces difficultés d’apprentissages ?
Les programmes d’intervention précoce peuvent-ils atténuer ces troubles ?
– Soins de développement dans les services de néonatologie
– Accompagnement précoce des enfants à risque et prise en compte dès leur repérage, d’ « aléas » même modérés dans leur développement…
Nous entendrons les chercheurs, mais aussi les cliniciens qui observent et suivent ces enfants tout au long de leur parcours, et interrogerons les partenariats, et les études collaboratives qui permettraient d’avancer sur les stratégies d’accompagnement les plus appropriées pour ces enfants repérés précocement.