Une personne ayant des troubles du comportement peut devenir violente envers les autres ou envers elle-même, destructrice d’objets ou bien, au contraire, se replier sur elle-même, ou développer des stéréotypies de manière exacerbée…
Encore trop souvent, les solutions institutionnelles trouvées sont la prescription de psychotropes sur le long terme sans réévaluation, la mise en sécurité en hôpital psychiatrique, le retour au domicile des parents, la contention momentanée ou prolongée…
Si certaines de ces solutions sont parfois transitoirement nécessaires, elles peuvent également conduire les équipes à ne pas approfondir leurs recherches sur l’origine de ces manifestations : douleur non diagnostiquée, angoisses ou déstabilisation face à une agression, inactivité, environnement mal compris ou subi, qualité de la relation avec les différents aidants…
Dans l’ étude présentée ici , nous souhaitons analyser de manière approfondie et a posteriori 25 itinéraires de personnes avec déficience intellectuelle sévère ayant été accompagnées vers une réduction significative de troubles sévères du comportement.
Rapport-recherche-action_Troubles_du_comportement_et_handicap_mental_severe